200.000€ pour harcèlement moral et discrimination salariale. C’est ce qu’un salarié de la CPAM des Ardennes a obtenu du tribunal de Charleville-Mézière. Une fois de plus, les conseilleurs ne sont pas les payeurs! On n’en finira pas de dire que les employeurs publics ou assimilés se montrent souvent incapables d’appliquer eux-mêmes les règles de plus en plus complexes dont ils sont chargés de contrôler l’application dans les entreprises.
Que cela soit dit! les employeurs non lucratifs se montrent parfois plus impitoyables que les patrons qui cherchent à faire du profit. Pour en finir avec le mythe du service public comme solution possible à la souffrance au travail.
L’hypertension mal diagnostiquée
Le Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire signale une étude sur le diagnostic de l’hypertension en France relayée par France Info. Seule la moitié des cas d’hypertension serait diagnostiquée. L’étude souligne que la détection de l’hypertension chez la femme s’est dégradée en dix ans et qu’elle a stagné chez les hommes. Chez nos voisins, en revanche, la détection a progressé partout.
Les auteurs s’interrogent sur le rôle de la suppression, en juin 2011, de l’hypertension artérielle sévère de la liste des affections de longue durée (ALD). “En effet, si l’impact financier reste minime pour les bénéficiaires d’une couverture complémentaire, cette suppression […] entraine une hausse du reste à charge pour les autres patients. De plus, la suppression de la « reconnaissance » de la pathologie par une ALD pourrait entrainer une moindre incitation des patients à initier ou poursuivre leur traitement”.
Les ostéopathes font le ménage dans leur profession
L’AFO (Association Française d’Ostéopathie) et MO (Médecine Ostéopathique) mettent en garde les patients contre la pratique illégale de leur discipline. Certains petits malins proposeraient en effet des séances d’ostéopathie sans en avoir la qualification. Rappelons que l’ostéopathie n’est pas une profession à ordre et n’est pas remboursée par la sécurité sociale.
Seuls les détenteurs du titre d’ostéopathe peuvent en revendiquer la pratique.
La deuxième journée de solidarité ne plaît pas aux Français
Un sondage d’opinion montre que très majoritairement les Français rejettent le principe d’une deuxième journée de solidarité pour financer la dépendance. Les deux tiers des Français seraient contre… Un chiffre qui ne facilitera guère la vie du gouvernement et obligera probablement à trouver une autre solution pour prendre en charge le vieillissement et venir en aide aux EHPAD en grève.
Levothyrox, la crise oubliée par Agnès Buzyn
Le site Les Jours signale fort à propos qu’Agnès Buzyn évite soigneusement d’évoquer la crise du Lévothyrox. L’article rappelle que “le ministère de la Santé semble aujourd’hui considérer le problème comme réglé. « À la rentrée 2017, la priorité de la ministre a été d’organiser l’arrivée de nouveaux produits sur le marché pour apporter des alternatives aux patients souffrant de la nouvelle formule. Cinq nouveaux médicaments sont aujourd’hui commercialisés. Un temps d’adaptation sera encore nécessaire pour certains, mais une offre diversifiée est maintenant disponible », insiste-t-on dans son entourage.”
Un constat que les malades ne partagent pas complètement.
Les infirmiers de pratique avancée pour lutter contre les déserts médicaux
Le regroupement autonome des généralistes jeunes installées et remplaçants (REAGJIR) suggère de développer les infirmiers de pratique avancée pour lutter contre les déserts médicaux. Les Infirmiers de Pratique Avancée (IPA) existent déjà dans plus de 50 pays. En France, ce statut a été instauré en 2016 par la loi de modernisation de notre système de santé mais est encore méconnu du grand public. Il ne dispose pas encore de cadre réglementaire. L’IPA dispose de compétences et d’une autonomie qui lui permettent de prendre en charge certaines pathologies. Cela passe par une prise en charge globale du patient, la possibilité de prescrire certains examens ou de renouveler certains traitements.
300 infirmiers sont en cours de formation.
Stabilisation des services à la personne en 2016
Une étude de la DARES montre une quasi-stabilisation des services à la personne en 2016, après une série de baisse. Les interventions à domicile progressent.