Generali refuse de garantir les rançons réclamées lors de cyber-attaques

Le sujet de l’assurance du cyber-risque est de plus en plus sensible à mesure que les entreprises y sont exposées. Selon Les Echos, Generali France a décidé de ne pas prendre en charge le paiement des rançons en cas de cyber-attaque subie par ses assurés.

Cette politique est étendue à l’ensemble des entreprises assurées par Generali France. La position ferme de l’assureur est compréhensible et annonce la couleur aux assurés et aux pirates qui seraient tenter de les attaquer. Pour les assurés, c’est une invitation à améliorer leur cyber-sécurité pour éviter d’être victimes d’attaques de type rançongiciel (aussi connu sous le nom ransomware). Pour les pirates, c’est le message clair que les rançons, n’étant pas assurées, ne seront pas payées par les victimes de leurs attaques : celles-ci sont donc superflues.

Ce positionnement de Generali France intervient alors que de grands acteurs de l’assurance ont récemment été victimes de cyber-attaques (April et Adelaïde pour ne citer qu’eux) et que des réflexions sont menées pour développer une cyber-assurance vertueuse.

Ajouter aux articles favoris
Please login to bookmark Close
0 Shares:
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pourriez aussi aimer

Jours fériés, retraites : la CFDT inflexible avec Matignon

A peine installé à Matignon, le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu doit reprendre en main le dossier très sensible de la construction des budgets publics pour 2026. Si l'on en croit les récentes déclarations de sa secrétaire générale, Marylise Léon, il va difficilement pouvoir compter, dans ce cadre, sur le concours de la CFDT. Hier, interrogée sur France Inter, elle a ainsi affirmé qu'elle ne voulait plus entendre parler de la suppression de deux jours fériés...