FO se sent trahie par EDF

Cet article a été initialement publié sur le site du syndicat FO

En ce jour d’ouverture de la négociation sur l’organisation du travail à EDF, FO Énergie et Mines, par voie de presse, a pris connaissance qu’EDF s’apprête à réclamer des efforts supplémentaires à ses salariés. 

Un plan de l’ordre de un milliard d’euros serait sur la table, demandé par les pouvoirs publics en contrepartie des garanties apportées pour sécuriser la trajectoire financière de l’entreprise. 

Alors que la situation financière d’EDF est la résultante de décisions et d’arbitrage douteux des dirigeants et de l’État depuis deux décennies, les salariés seront les seuls à devoir assumer les conséquences de ces erreurs : le chiffre des suppressions pourrait s’élever à plus de 10 000 emplois supprimés. 

En revanche, les dividendes versés à l’État sont passés sous silence. FO Énergie et Mines s’interroge même sur un éventuel plan social avec licenciements. 

Apprendre cela par voie de presse révèle assez la situation calamiteuse du dialogue social au sein d’EDF et de l’absence d’intérêt que lui porte son président. 

Refusant toute négociation dans l’attente de clarification, la délégation FO Énergie et Mines a quitté la séance de négociation : elle sera prochainement reçue par la direction. 

 

Ajouter aux articles favoris
Please login to bookmarkClose
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer

La CPME change de président

A l'issue de l'élection à la présidence de la confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), qui a eu lieu mardi, Amir Reza-Tofighi a rassemblé plus de 65 % des suffrages. Il succède ainsi à François Asselin, qui occupait cette fonction depuis dix ans. Diplômé de Centrale Supélec et de HEC, Amir Reza-Tofighi est un entrepreneur tout juste quarantenaire qui a créé ou co-créé plusieurs entreprises dans des secteurs aussi divers que les services à la...