Cet article provient du site du syndicat FO.
La nomination de Nicolas Hulot comme ministre de la Transition écologique deux jours après celle d’Édouard Philippe comme Premier ministre interroge sur la cohérence de ce gouvernement, tant les positions de ces deux responsables sont à l’opposé, que ce soit sur la loi de transition énergétique, la fermeture ou non de Fessenheim ou sur la place du nucléaire dans le mix électrique.
Dans l’attente d’une clarification de ce que sera la position du gouvernement, FO Énergie et Mines rappelle que toute politique énergétique doit être pragmatique et répondre aux besoins des populations.
C’est pourquoi FO Énergie et Mines rejette toute fermeture de centrales nucléaires pour des raisons politiciennes, que ce soit à Fessenheim ou ailleurs, et réaffirme son désaccord avec une loi de transition énergétique visant à réduire la part du nucléaire, qui pour nous, reste une énergie d’avenir.
FO Énergie et Mines rappelle en outre que le passage de l’hiver a été réussi grâce à un mix électrique associant du nucléaire, de l’hydraulique, mais aussi du thermique classique. Contrairement à ce qui avait été dit par Mme Royal, ce ne sont pas les capacités éoliennes et solaires qui ont été d’un grand secours pendant cette période.
Réduire le nucléaire, fermer des centrales charbon et augmenter les énergies intermittentes, c’est l’assurance d’un black-out à brève échéance.
Nous avons donc écrit ce jour au nouveau ministre pour lui demander une audience, afin d’exprimer directement nos positions concernant les questions industrielles et sociales des Industries Électriques et Gazières.