Cet article est paru sur le site du syndicat de salariés Unsa
C’est à Sofia, dans les derniers jours de la présidence bulgare du Conseil de l’Union européenne que la Confédération européenne des syndicats (CES) a tenu son comité exécutif les 25 et 26 juin.
L’UNSA y était représentée par Émilie Trigo, Secrétaire nationale.
Plusieurs résolutions y ont été adoptées, concernant les priorités de la coordination des négociations collectives et les politiques salariales, sur les actions à mener pour lutter contre le stress et l’élimination des risques psychosociaux sur le lieu de travail demandant la mise en place d’une directive européenne, sur les priorités de la coordination des négociations collectives et les politiques salariales et sur l’évaluation du cycle du semestre 2018.
Une grande partie des discussions a porté sur les priorités de la CES dans le cadre de la campagne pour les élections européennes qui se tiendront en juin 2019, un mois seulement après la tenue, à Vienne, du congrès de la CES. L’idée principale est celle de pouvoir influencer les manifestes et les candidats et de pouvoir informer les affiliés, en donnant aux syndicats une voix commune dans les débats au cours de l’année 2019, lors de l’organisation d’événements publics.
Les priorités qui seront revendiquées par la CES seront celles élaborées lors de la conférence de Rome, à l’occasion des 50 ans du Traité de Rome, en mai 2018 : revendiquer un nouveau modèle économique et des investissements pour des emplois de qualité, une augmentation et une convergence des salaires, une transition juste et une politique industrielle pour une ère numérique et sans carbone, l’égalité entre les femmes et les hommes…
La question centrale sera évidemment celle du droit d’asile et des réfugiés, des canaux légaux permettant aux migrants d’entrer légalement en Union européenne devant impérieusement être mis en place.