Peu après la rentrée de septembre, nous faisions état de la rupture du dialogue social dans la CCN de l’enseignement privé non lucratif – longtemps nommé enseignement privé sous contrat – en lien avec une affaire de laïcité.
Se trouvant impliquée dans cette rupture, au motif que la représentants patronaux de la CEPNL ont estimé qu’elle avait fait preuve d’un manque de loyauté à l’égard de l’enseignement confessionnel, la CFDT dénonce, depuis cet épisode, l’attitude de la CEPNL et appelle à la reprise du dialogue social. Au début du mois de novembre, des responsables de la FEP-CFDT, la fédération CFDT de l’enseignement privé, ont d’ailleurs rencontré des représentants de la direction générale du Travail (DGT) afin d’obtenir des pouvoirs publics qu’ils œuvrent à cette reprise.
Si l’on en croit la CFDT, son volontarisme a fini par fonctionner quelque peu. “Grâce aux efforts de la Fep-CFDT, une réunion de la CPPNI, initialement annulée, a pu finalement se tenir en visioconférence pour quelques heures seulement” rapporte l’organisation. Cette réunion n’aurait toutefois pas permis une véritable reprise des négociations de branche. Aussi le syndicat, mais également les autres organisations représentatives dans la CCN, en appellent-ils à la DGT afin que les discussions paritaires reprennent sous le format d’une commission mixte paritaire. “La Fep-CFDT, avec les autres organisations syndicales, demande à la DGT de convoquer une commission mixte paritaire afin d’obtenir la reprise des négociations”.