Coronavirus : les services de l’automobile en péril

Cette publication provient du site de l’organisation d’employeurs CPME.

La CPME appelle à un plan de survie pour les services de l’automobile, qui comptent 500 000 actifs dans toutes les régions. 

Alors que le gouvernement s’apprête à lancer un plan de soutien à la filière automobile, la CPME alerte sur la situation des PME et TPE constituant l’essentiel des entreprises de “l’aval” de la filière. 

Selon le Conseil National des Professions Automobiles (CNPA), 30% de ces entreprises seraient aujourd’hui menacées de dépôt de bilan, ce qui pourrait setraduire par la suppression de près de 50 000 emplois en particulier dans la distribution, la réparation, la location de véhicules, les auto-écoles, les stations-services en zone rurale ou le recyclage. 

Il est donc impératif d’agir vite et fort en lançant un plan de survie pour éviter une catastrophe qui risque d’impacter tout un écosystème, tant au niveaulocal que national. 

Ce plan doit être pragmatique et prendre en compte les réalités du marché, que ce soit au niveau de la demande des Français ou de l’état des stocks. 

S’il est logique de ne pas perdre de vue la lutte contre le réchauffement climatique, cibler les aides sur les seuls véhicules 100% électriques ou hybrides, ne concernerait ainsi que 5% du marché. Il est par contre souhaitable, tant sur le plan économique qu’écologique, de se concentrer, quelles que soient leurs sources d’énergie, sur les modèles neufs ou d’occasion les moins polluants, et de garantir à ces entreprises l’éligibilité à des fonds publics leur permettant, au même titre que les acteurs industriels, d’être accompagnées dans la nécessaire transformation de la filière automobile. 

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