Contre la flambée des prix à la pompe, la CPME demande un moratoire

Cette publication provient du site de l’organisation d’employeurs CPME

 

L’envolée des prix à la pompe pèse sur l’activité économique. De nombreux professionnels commencent à en sentir durement l’impact. 

Si la transition énergétique doit être encouragée, la fiscalité écologique ne saurait être punitive et servir, encore une fois, de prétexte à une augmentation des prélèvements obligatoires. C’est pourtant ce qui est en train de se passer. 

Alors que les taxes (TVA et TICPE) totalisent déjà près de 60% du prix à la pompe, l’augmentation des cours du pétrole ne peut être rendue responsable de l’envolée des prix. Il faut donc impérativement cesser la spirale infernale actuelle qui, si elle conduit à remplir les caisses de l’Etat, risque d’appauvrir les Français et de fragiliser les entreprises. 

Pour changer les comportements et financer des mesures incitatives, le gouvernement a esquissé en 2018 et 2019 une trajectoire d’augmentation des taxes de 14,6c/l sur le gazole et de 7,9c/l sur l’essence. 

Celles-ci s’avèrent aujourd’hui économiquement insoutenables. 

Il convient donc de mettre en place un moratoire pour stopper l’application de ces surtaxes. 

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