Le gouvernement a publié une note résumant la concertation avec les syndicats. Elle ressemble surtout à un canevas téléguidé dès le début.
Depuis la fin du mois de juin, le gouvernement procède à une concertation avec les organisations syndicales (patronales et salariales) sur l’articulation entre accords de branche et accords d’entreprise. Ces réunions sont menées par le directeur de cabinet de Muriel Pénicaud, Antoine Foucher, et son adjointe.
La ministre, affaiblie par l’affaire Business France, n’y participe pas.
La lecture du compte-rendu est instructive. Elle montre que l’essentiel du débat est parti d’une problématique juridique et non d’une problématique sociale ou économique. L’ambition de porter la compétitivité des entreprises n’y figure pas.
Une concertation dans un esprit juridique
Manifestement, la préoccupation des partenaires a plus consisté à régler des questions juridiques qu’à libérer le marché du travail. On pourra s’en inquiéter, dans la mesure où le résultat de ces concertations débouche sur un renforcement des carcans plutôt que sur leur allègement.
Ainsi, le rôle des branches devrait être renforcé là où l’on attendait un renforcement des entreprises.