Avec l’arrêt de l’Airbus A380, l’Allemagne pourrait avoir supporter une facture de 600 millions d’euros en raison d’un prêt d’1 milliard d’euro souscrit en 2002. Le constructeur n’en a remboursé qu’un tiers.
C’est cadeau – Le gouvernement allemand a fait savoir lundi qu’il était en pourparlers avec Airbus concernant environ 600 millions d’euros d’encours de crédit pour le développement du gros porteur A380 que l’avionneur a maintenant l’intention d’abandonner.
A l’origine, un prêt de presque 1 milliard d’euros
Une porte-parole du ministère allemand de l’Economie a confirmé le montant de cet impayé, révélé par le groupe de médias Funke Mediengruppe, tout en ajoutant qu’il était prématuré de préjuger de la façon dont la question serait réglée.
“Nous sommes en train d’analyser les implications de cette question et d’en discuter avec la société”, a-t-elle dit lors d’un point de presse régulier du ministère.
Selon Funke Mediengruppe, les contribuables allemands pourraient devoir payer ces 600 millions d’euros.
Berlin avait prêté 942 millions d’euros au constructeur aéronautique en 2002 pour le développement de l’A380, dont seulement un tiers a été remboursé, a détaillé le groupe de médias en citant un document du ministère de l’Economie publié en réponse à une question d’un député du parti libéral d’opposition FDP.
Airbus a annoncé en février la fin du programme du plus grand avion de ligne au monde, qui n’a jamais remporté le succès escompté et dont le dernier exemplaire sera livré en 2021.
Les tranches de prêts doivent être remboursées une fois les avions livrés, ce qui signifie que l’arrêt prématuré de la production en laissera une partie impayée, selon le groupe de médias.