Après les différentes hausses du SMIC intervenues ces derniers mois, du fait du niveau relativement élevé de l’inflation, les négociateurs patronaux et salariaux de la CCN des industries alimentaires diverses se sont saisis dès décembre dernier de l’enjeu de la revalorisation de la grille salariale conventionnelle pour 2023. Ils viennent de se mettre d’accord sur ce sujet.
Si l’on en croit la FGTA-FO, leur accord comporte plusieurs éléments. Il établit d’abord le premier niveau de la grille quatre euros au-dessus du SMIC. Il promeut ensuite l’aération progressive des niveaux ultérieurs de la grille. Il augmente en outre de 4 % l’assiette du barème des primes. Enfin, il contient une clause de revoyure.
A l’analyse, on notera, certes, que ces dispositions peuvent paraître d’une portée plus limitée que celles contenues dans d’autres accords salariaux récemment signés ici ou là. Il faut peut-être y voir le résultat de l’explosion des tarifs de l’énergie, qui remet en cause les marges de manœuvre économiques et donc sociales des entreprises.