A quoi s’attendre pour le plafond de la sécurité sociale 2017 ?

La Commission des comptes de la sécurité sociale a présenté, le 23 septembre 2016, un rapport provisoire sur les comptes de la sécurité sociale avec les résultats 2015 et les prévisions 2016 et 2017. 

 

Une augmentation du plafond en 2017 à hauteur de 1,6%

Selon les prévisions de la Commission des comptes de la sécurité sociale, le plafond de la sécurité sociale pour 2017 serait fixé à 39.228 euros par an, soit un plafond de 3269 euros par mois. Il s’agirait donc d’une revalorisation du plafond à 1,6 % puisque pour l’année 2016, le plafond était fixé à 38.616 euros par an. 

Ce montant prévu par la Commission devrait, cependant, être confirmé par arrêté publié au Journal officiel avant la fin de l’année 2016. 

En outre, pour 2017, le rapport de la Commission révèle que le gouvernement prévoit : 

– une croissance identique à la prévision pour 2016 (1,5%), 

– Une accélération de l’inflation qui resterait néanmoins faible (0,8%) 

– et une croissance de la masse salariale privée de 2,7%, en légère accélération par rapport à 2016 et de 1,9% pour la masse salariale publique, plus élevée qu’en 2016 (1,2%) sous l’effet notamment de la hausse de la valeur du point et des mesures catégorielles. 

Le rapport de la Commission prévoit également, pour 2017, une augmentation de 3,3 Md€ du déficit de la sécurité sociale. Le déficit global atteindrait ainsi 10,2 Md€, avant mesures nouvelles. Le rapport impute une telle dégradation au régime général et en particulier, à la branche maladie. 

Les conséquences de la revalorisation du plafond

Aux termes de l’article D. 242-17 du Code de la Sécurité sociale, l’augmentation du plafond de la sécurité sociale est calculée en fonction de l’évolution des salaires. 

Le plafond permet de calculer les cotisations sociales plafonnées, c’est-à-dire, des cotisations dues dans la limite du plafond. Ensuite, le plafond permet également de déterminer la limite dans laquelle les gratifications versées aux stagiaires sont exonérées de cotisations sociales. Enfin, le plafond de la sécurité sociale joue également un rôle dans la fixation du seuil de remise automatique de certaines créances URSSAF de faible montant. 

Ajouter aux articles favoris

Conformité CCN en santé

Pour vous aider à gérer la conformité CCN de vos offres "santé standard", profitez de notre outil en marque blanche gratuitement en 2023. L'outil vous permettra de savoir, en un clic, le niveau de votre offre compatible avec la CCN que vous aurez sélectionnée. L'outil en marque blanche est relié à la base de données CCN de Tripalio, juridiquement certifiée et mise à jour en temps réel. Il bénéficie de notre algorithme de comparaison qui détecte les non-conformités du contrat santé standard.
Demandez votre outil
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer
Lire plus

Quand la relation intime entre deux salariés devient un motif de licenciement

La relation intime d'un responsable d'entreprise peut avoir des conséquences professionnelles s'il les cache à sa direction. C'est ce qu'a récemment rappelé la Cour de cassation dans une décision rendue le 29 mai 2024. Elle s'y prononce sur le licenciement pour faute grave d'un responsable d'entreprise qui a caché à son employeur sa relation avec une autre salariée de l'entreprise, laquelle est titulaire...
Lire plus

Indemnité de cantine fermée “covid” : le juge tranche en défaveur des télétravailleurs

La crise sanitaire de 2020 a provoqué la fermeture de nombreux lieux de rassemblement de population, dont la fameuse cantine d'entreprise. Or, certaines entreprises ont dû maintenir une activité dans leurs locaux pour assurer la continuité de service. Dans ce cadre, une indemnité dite de cantine fermée a été mise en place pour permettre aux salariés présents de ne pas être lésés par la fermeture du restaurant normalement accessible dans le cadre de leur emploi. Mais cette indemnité a fait naître quelques litiges, dont...
Lire plus

Obligation de prévention et sécurité : c’est à l’employeur de montrer patte blanche en cas d’accident

En entreprise, l'employeur est tenu de respecter des mesures de prévention et sécurité afin de protéger la santé de ses salariés. Les dispositions du code du travail encadrent cette obligation avec précision. Mais que se passe-t-il en cas de manquement de l'employeur ? Le salarié peut-il considérer que cette violation de ses obligations légales par l'entreprise constitue un motif de rupture de contrat de travail aux torts de l'employeur ? Dans ce cas, sur qui repose la charge de la preuve ? C'est à cette question que...