Cette publication est issue du site du syndicat de salariés CGT.
La fédération nationale des personnels des organismes sociaux (FNPOS-CGT) tire la sonnette d’alarme au sujet de la nouvelle convention d’objectifs et de gestion (COG) entre l’État et la Mutualité sociale agricole (MSA). La réduction des effectifs dont elle est la source a un impact non négligeable sur la qualité du service et surtout les conditions de travail des personnels (cliquez sur l’image pour lire la déclaration).
Les salariés du réseau MSA sont inquiets. La nouvelle COG entre l’État et la MSA organise en effet une nouvelle réduction des effectifs… alors que les charges de travail ne diminuent pas.
Les conséquences se font durement ressentir : au-delà d’une rémunération stagnante pour une charge de travail toujours croissante, les salariés sont sous pression. Dans certaines caisses, les heures supplémentaires sont obligatoires : ceux qui refusent s’exposent à des sanctions.
L’augmentation de la charge de travail impacte directement la qualité du service. Le mécontentement des usagers ne fait donc que croître, avec les conséquences que l’on connait : multiplication des incivilités et menaces envers les personnels d’accueil, ajoutant toujours plus de mal-être au travail.
La précarité des emplois s’étend dans la MSA. Pour pallier au manque de personnel, certaines directions vont jusqu’à employer du personnel intérimaire, avec l’aval de la caisse centrale.
Pour la FNPOS-CGT, la situation ne peut plus durer : « Si rien n’est entrepris pour stopper cette escalade, le mal-être au travail va continuer à s’accentuer […]. Il faut absolument sortir de la COG et des contraintes budgétaires qu’elle impose. […] Nous devons tous nous poser la question suivante : “Quelle MSA allons-nous laisser à nos collègues ?” »