Dans un contexte d’inflation élevée et de hausses fréquentes du SMIC, les négociateurs patronaux et salariaux de la CCN des caves coopératives vinicoles et ceux de la CCN des vins et spiritueux se sont récemment emparés de l’enjeu des salaires. Avec des résultats différents.
D’un côté, si l’on en croit la FGTA-FO, les représentants des vins et spiritueux se sont entendus sur un accord permettant au premier niveau de la grille de s’élever clairement au-dessus du SMIC, pour une quinzaine d’euros, et aux niveaux suivants d’être bien échelonnés les uns et par rapport aux autres. Rappelant que cet accord intervient après trois accords signés en 2022, la FGTA-FO se félicite de l’avoir signé.
De l’autre, dans les caves coopératives vinicoles, et toujours d’après la même organisation, les débats ont pris une tournure bien plus difficile. En effet, si la chambre patronale a proposé une revalorisation des minima en apparence généreuse – de près de 7 % sur le premier niveau et de 3,6 % sur les niveaux suivants – encore faut-il préciser que cette proposition est venue après une année 2022 sans accord conventionnel signé. Dans l’ensemble, les syndicats de salariés l’auraient donc jugée insuffisante et les échanges se seraient alors envenimés.
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C’est toujours le même problème…