Ce communiqué provient du site du syndicat de salariés FO.
“Une mascarade !”
, dénonçait FO-Fédéchimie après la dernière négociation salariale dans les industries pétrolières le 27 septembre. Elle attendait une clause de revoyure des NAO 2022 (conclues par une hausse de 1,7 % des minima de la grille). Eh bien non, “la réunion s’est transformée en NAO 2023”
. L’accord, que FO n’a pas signé, concède – à partir de janvier – une hausse de 4 % de la grille. Quant au salaire minimum conventionnel de branche, il a été porté à 22 200 euros par an (1 850 euros mensuels) “toutes primes comprises”
, hors ancienneté, primes de quart. Pas de quoi couvrir l’inflation 2022-2023.
Des propositions patronales déconnectées de la réalité
FO-Fédéchimie exige une commission mixte paritaire. “Aucun accord salarial n’a été signé entre 2018 et 2022. Le patronat propose des revalorisations indécentes, déconnectées de la réalité. C’est inacceptable dans une branche aussi riche”
, appuie Jean-François Vapillon, secrétaire fédéral. Dans les industries électriques et gazières (IEG), les NAO 2022 ont aussi déçu. Le 17 octobre, FO-Énergie et Mines a signé l’accord. “Sans euphorie”
, précise Alain André, son secrétaire général. Il prévoit une augmentation minimale annuelle de 1 040 euros brut. Et il se traduira, “entre juillet 2022 et janvier 2023, par une augmentation de 5,7 % pour un salarié en entrée de grille (NR 50 échelon 4) et de 3,3 % à partir du milieu de grille”
, souligne le militant. Sans surprise, des grèves ont éclaté chez EDF, GRDF et Storengy pour obtenir un complément permettant de couvrir l’inflation (en cumul branche-entreprise).