A la suite de notre article relatif aux pratiques discutables d’AG2R La Mondiale dans le monde la boulangerie, André Renaudin, directeur général, nous a recontactés pour apporter sa réponse.
Bonjour Éric,
Ton courriel m’est bien parvenu et a retenu toute mon attention. Je vois que tu n’as pas attendu ma réponse pour faire paraître l’article, ce qui ne m’étonne pas vraiment.
De toutes façon, il m’était difficile de de te donner par avance mes réactions à l’article que tu sortirais, ainsi que tu le souhaitais.
S’agissant des courriers que t’adressent nos concurrents, tu es mieux loti que moi, car malgré ma participation à de nombreuses réunions professionnelles, aucun ne m’en a fait état.
Je ne sais pas à quels soucis financiers tu fais référence. Non seulement, je ne vois pas le rapport, mais encore je ne peux que te renvoyer à la notation A- perspective stable que vient de publier Standard & Poor’s.
Ensuite, le « refus de la chose jugée » est une assertion partiale eu égard à la réalité juridique de ce dossier, notamment du fait de l’objet du contentieux devant le Conseil d’État.
Enfin, je rappelle que ce n’est pas AG2R LA MONDIALE qui a créé le régime, mais les partenaires sociaux de la Boulangerie française.
Celui-ci, qui créé des droits non-contributifs liés à la solidarité et à la prévention, s’impose aux entreprises de la branche.
Il appartient à l’organisme gestionnaire de le mettre en œuvre sous leur contrôle.
Bien à toi,
Nous avons pris soin de contacter monsieur Renaudin 24h avant la publication, dans un mail où nous l’invitions à recueillir ses réactions sur l’article en cours d’écriture. Mais il n’a répondu qu’après la parution. En outre, nous maintenons que les arguments juridiques avancés par AG2R sont inexistants, au mieux fantaisistes.