Déclaration des facteurs de pénibilité : les employeurs ont jusqu’au 31 janvier

Cet article provient du site su syndicat CFDT.

 

D’ici au 31 janvier, les employeurs dont les salariés sont exposés, au-delà des seuils fixés par décrets, à un ou plusieurs facteurs de pénibilité devront les avoir déclarés et s’être acquittés de la cotisation correspondante.  

Cette date butoir n’a jamais changé, contrairement à ce que feignent de croire certaines organisations patronales, réfractaires de la première heure à la mise en œuvre du compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P). Fin juin, le gouvernement avait simplement laissé un délai supplémentaire aux employeurs pour rectifier leurs déclarations, « au plus tard le 30 septembre 2016 », précisait l’instruction ministérielle. « On assiste à un jeu de posture politique, où les regards sont tournés vers 2017, certains espérant d’une alternance politique l’abrogation pure et simple du C3P, promise par celui-là même qui en avait instauré le principe en 2003 », commente Hervé Garnier, secrétaire national, faisant allusion à François Fillon. Résultat : dans nombre d’entreprises, les employeurs ne savent plus sur quel pied danser. 

Aucun référentiel déposé

Globalement, peu d’entre elles sont hostiles à la mise en œuvre du C3P, notent les responsables fédéraux chargés de la santé au travail, qui sont en prise directe avec les sections sur ce sujet. Mais elles dépendent pour beaucoup – surtout les plus petites – des référentiels de branche censés leur apporter une aide technique. Et, à ce niveau-là, très peu ont été au rendez-vous : parmi les secteurs le plus concernés par la pénibilité (bâtiment, métallurgie, chimie), aucun n’a déposé de référentiel (lire l’encadré). « Au-delà des blocages propres à toute négociation, certaines branches patronales refuseraient de présenter les référentiels déjà établis. Un jeu de cache-cache indécent pour les salariés ! », fustige Hervé Garnier. Et profondément injuste 

 

Ajouter aux articles favoris
Please login to bookmark Close
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer

Un premier avenant intéressant pour la PSC du ministère de l’Intérieur

Un an après la signature de l’accord ministériel du 16 mai 2024 sur la protection sociale complémentaire (PSC) des agents du ministère de l’Intérieur et des outre-mer, un premier avenant est venu, le 12 mars 2025, en corriger plusieurs aspects. Publié au Journal officiel d'aujourd'hui, ce texte modifie la structure des bénéficiaires, ajuste un article sur la gouvernance et corrige une rédaction ambiguë sur les ayants droit. La principale évolution porte sur...

Budget 2025 : plus de 33 milliards d’euros alloués aux établissements médico-sociaux par la CNSA

Un arrêté publié au Journal officiel d'aujourd'hui, fixe pour l’année 2025 l’objectif de dépenses et le montant total annuel des financements alloués aux établissements et services médico-sociaux relevant de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA). L’objectif de dépenses est établi à 33 248,30 Md€ pour l’ensemble du secteur. Ce montant se répartit entre 17 538,87 Md€ pour les établissements et services accueillant des personnes âgées...

Dotations médico-sociales 2025 : 32,55 Md€ répartis entre les régions par la CNSA

Par décision du 2 juin 2025, publiée au Journal officiel d'aujourd'hui, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) a fixé les dotations régionales limitatives applicables aux établissements et services médico-sociaux pour l’année 2025. Ces dotations, réparties par Agence régionale de santé (ARS), concernent à la fois les structures accueillant des personnes âgées et celles destinées aux personnes en situation de handicap. Le montant total...