Cet article provient du site du syndicat de salariés CFDT.
La réponse est non ! L’assurance maladie informe le salarié du fait qu’il est « cas contact à risque » (plus de détails ici). Il bénéficie alors d’un arrêt de travail aux conditions plus avantageuses, dès lors qu’il ne peut télétravailler. La mise en arrêt maladie est en effet nécessaire pour casser la chaîne de transmission du virus et inciter à l’isolement d’une durée de 7 jours. Ces arrêts de travail dérogatoires sont exonérés :
- de la période de carence de 3 jours pour le versement des indemnités journalière de sécurité sociale (IJSS) (1),
- de la période de carence de 7 jours pour le versement de l’indemnité complémentaire par l’employeur (2).
Par ailleurs il n’est exigé aucune condition d’ancienneté ou d’activité antérieure pour en bénéficier.
Ces mesures sont applicables jusqu’au 31 décembre 2020.
Attention pour les salariés malades de la Covid-19, des arrêts de travail de droit commun sont délivrés, pour lesquels s’appliquent donc les délais de carence et la condition d’ancienneté !
La CFDT revendique une suppression définitive des jours de carence, qui nuisent à la santé publique, pénalisent les malades ou personnes fragiles, sans rien régler de la question des absences au travail…
(1)Art.1, décret n° 2020-1386 du 14.11.20.
(2) Art 3, décret n° 2020-434 du 16.04.20.