Brexit : le secteur du transport routier donne de la voix au Sénat

Cette publication provient du site de l’organisation d’employeurs FNTR.

Une nouvelle occasion pour la Fédération d’insister sur les graves conséquences d’un « no deal », et sur l’incertitude qui pèse sur les entrepreneurs

En effet, la Fédération a d’abord rappelé la diversité des métiers du transport routier de marchandises et leurs spécificités : transport de voitures, de déchets, d’animaux vivants, de produits sous température dirigée… Autant de métiers avec leurs règles et leurs exigences particulières qui doivent être pris en compte. 

La Fédération est aussi revenue sur le coût du Brexit pour les entreprises concernées, notamment avec la réintroduction des formalités de douane. Même si l’entrepreneur n’est pas responsable de ces formalités, les véhicules pourraient être bloqués si celles-ci ne sont pas faites correctement. Les délais d’attente seront augmentés, cela aura un coût ; avec la spécificité de la rémunération du temps d’attente pour les conducteurs français. La FNTR a également pointé l’incertitude qui règne sur les documents de transport qui devront être utilisés. Et bien qu’il existe des permis CEM, ils ne sont pas en nombre suffisant aujourd’hui ! Par la suite, un accord Union européenne-Royaume-Uni devrait permettre l’introduction de permis. 

La FNTR a aussi voulu que l’on tienne compte du « facteur humain » concernant les conducteurs exposés à des temps d’attente rallongés, sans les infrastructures adéquates et pouvant être confrontés aux intrusions des migrants. A ce propos, la FNTR a notamment souligné l’absence de parkings sécurisés disposant des commodités nécessaires, rendant aujourd’hui les conditions d’attente des conducteurs intenables, « on pourrait ne plus trouver de conducteurs pour aller vers le Royaume-Uni ! ». 

Et même si côté pays de l’UE et côté Britannique, chacun a indiqué ne pas vouloir faire des contrôles systématiques, force est de rappeler que les contrôles sanitaires et phytosanitaires prendront inévitablement du temps. A noter, les pouvoirs publics éditent un guide pour permettre aux entre-prises de se préparer au mieux à une sortie dans un scenario de « no-deal ». Consulter le guide Loin de jouer les Cassandre, la FNTR a souhaité faire entendre l’inquiétude réelle des transporteurs à quelques 40 jours de la date fatidique. Et continuera de le faire autant que nécessaire. 

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