Cette publication provient du site du syndicat de salariés CFE-CGC.
Le 25 mai s’est tenu le comité exécutif du Conseil national de l’industrie, dans un contexte post-déconfinement, de redémarrage de la production.
La CFE-CGC a relayé la préoccupation majeure des salariés de l’encadrement quant au devenir de leur emploi.
La CFE-CGC est inquiète des conséquences en matière d’emploi de la crise COVID-19, en particulier pour les deux filières automobile et aéronautique. Filières qu’il faut considérer avec l’amont ” production de métaux , aluminium/alliages pour aéronautique ; sidérurgie/fonderies pour l’automobile. Les plans de soutien à venir devront prendre en compte bien entendu l’ensemble de la chaîne de valeur et l’empreinte économique/emplois en France et au sein de l’Union Européenne.”
La CFE-CGC a appelé à la mise en cohérence indispensable des investissements au profit de l’emploi, dénonçant l’achat par Air France (qui vient de recevoir un Prêt garanti par l’Etat de 4 Md d’Euros) d’A220, fabriqués au Canada avec des moteurs américains PW, rappelant également que les petits modèles hybrides fabriqués par PSA et Renault ne sont pas assemblés en France !
Consciente que l’adaptation des chaînes de production exige des investissements lourds, ils sont néanmoins cruciaux pour maintenir l’emploi en France, comme le programme A321, assemblé aujourd’hui uniquement en Allemagne et en Alabama et nécessitant 200 millions d’Euros pour transformer et adapter le site d’assemblage de l’A380 à Toulouse.
Sur le plan social, la CFE-CGC a réaffirmé son soutien aux propositions visant à baisser le taux d’activités des salariés pour une durée donnée plutôt que de les licencier en activant rapidement des Plan de sauvegarde de l’emploi. Pour rendre ces dispositions engageantes pour les entreprises, la CFE-CGC préconise que ces mesures soient reprises dans des accords de branches.