Le feuilleton dure depuis plusieurs mois chez Paprec et pourrait continuer si l’entreprise conteste la décision de la Cour d’appel de Paris. Cette dernière vient de rendre une décision allant dans le sens du ministère du travail et de l’inspection du travail. D’après la presse syndicale, la récente décision donne raison au représentant syndical CGT de Paprec Île-de-France et condamne l’entreprise à le réintégrer à son poste de conducteur d’engin dans les 15 jours sous peine d’une astreinte de 500 € par jour, ainsi qu’au versement au salarié d’une indemnité réparatrice d’un peu plus de 9 500 €.
L’Union Locale de la CGT attend que cette décision soit suivie d’effet et appuie sur le fait que les méthodes de management autoritaires de Paprec sont connues, un comble pour une entreprise dont le patron se posait l’année dernière en défenseur du travailleur immigré et en pourfendeur de la discrimination.