Loire : l’entreprise Sigvaris recrute sans CV, ni lettre de motivation. Et ça marche !

Le leader mondial des bas de contention propose un processus de recrutement atypique. Il n’est plus question de présenter un CV ou une lettre de motivation mais de faire ses preuves lors d’exercices en conditions réelles.  

La semaine dernière, nous évoquions dans nos colonnes l’entreprise Zapposqui proposait un recrutement plus qu’atypique. Mais les Etats-Unis ne sont pas le seul pays à avoir des entreprises qui innovent sur le sujet. 

Aujourd’hui, parlons « made in France » avec l‘entreprise Sigvaris, installée dans la Loire. Le leader mondial dans la fabrication de bas de contention propose un dispositif pourrait redéfinir les normes RH actuelles. L’entreprise Sigvaris a décidé de simplifier ses recrutements. Il n’est plus question de présenter son CV, ni même une lettre de motivation mais d’un examen en condition. 

Des épreuves pour un CDI

MRS pour méthode de recrutement par simulation. Le processus a été développée par Pôle Emploi. Les candidats appelés par l’entreprise se retrouvent assis, pendant quatre heures, à un poste de travail semblable à ce qu’ils connaîtront s’ils sont embauchés. Ils sont alors soumis aux conditions du travail à l’usine comme le bruit.  

Sur simple CV, certains n’auraient peut-être même pas été rencontrés par l’entreprise alors que ce seraient peut-être ceux-ci même qui se révéleraient les plus performants pour le poste. 

 

A leur poste, ils doivent alors résoudre diverses énigmes, réaliser des exercices à base de jeux de Lego. « De manière aléatoire, toutes les x minutes, ils sont perturbés dans leur travail par un numéro qui s’affiche, comme cela peut être le cas dans l’usine » précise la responsable de l’atelier bricolage Morgane Le Marec. 

Si tout semble être testé, reste donc le fonctionnement d’une machine à tricoter à apprendre. Mais si les candidats passent ces premières épreuves, ils sont considérés comme pouvant apprendre le métier par la suite. 

Cette seconde phase de formation se fait sous l’oeil d’un tuteur. Le candidat y apprendre à gérer les machines à tricoter, résoudre les bugs de celles et toutes les tâches qui découlent de leur utilisation. Le CDI est atteignable au bout d’un an. L’entreprise assure que les résultats sont satisfaisants. Deux personnes auraient été recrutées suivant ce processus depuis mai dernier.  

Avis aux amateurs, de nouvelles phases de recrutement ont débuté. L’entreprise recherche depuis septembre cinq opérateurs de production.  

Ajouter aux articles favoris

Conformité CCN en santé

Pour vous aider à gérer la conformité CCN de vos offres "santé standard", profitez de notre outil en marque blanche gratuitement en 2023. L'outil vous permettra de savoir, en un clic, le niveau de votre offre compatible avec la CCN que vous aurez sélectionnée. L'outil en marque blanche est relié à la base de données CCN de Tripalio, juridiquement certifiée et mise à jour en temps réel. Il bénéficie de notre algorithme de comparaison qui détecte les non-conformités du contrat santé standard.
Demandez votre outil
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer
Lire plus

Quand la relation intime entre deux salariés devient un motif de licenciement

La relation intime d'un responsable d'entreprise peut avoir des conséquences professionnelles s'il les cache à sa direction. C'est ce qu'a récemment rappelé la Cour de cassation dans une décision rendue le 29 mai 2024. Elle s'y prononce sur le licenciement pour faute grave d'un responsable d'entreprise qui a caché à son employeur sa relation avec une autre salariée de l'entreprise, laquelle est titulaire...
Lire plus

Indemnité de cantine fermée “covid” : le juge tranche en défaveur des télétravailleurs

La crise sanitaire de 2020 a provoqué la fermeture de nombreux lieux de rassemblement de population, dont la fameuse cantine d'entreprise. Or, certaines entreprises ont dû maintenir une activité dans leurs locaux pour assurer la continuité de service. Dans ce cadre, une indemnité dite de cantine fermée a été mise en place pour permettre aux salariés présents de ne pas être lésés par la fermeture du restaurant normalement accessible dans le cadre de leur emploi. Mais cette indemnité a fait naître quelques litiges, dont...
Lire plus

Obligation de prévention et sécurité : c’est à l’employeur de montrer patte blanche en cas d’accident

En entreprise, l'employeur est tenu de respecter des mesures de prévention et sécurité afin de protéger la santé de ses salariés. Les dispositions du code du travail encadrent cette obligation avec précision. Mais que se passe-t-il en cas de manquement de l'employeur ? Le salarié peut-il considérer que cette violation de ses obligations légales par l'entreprise constitue un motif de rupture de contrat de travail aux torts de l'employeur ? Dans ce cas, sur qui repose la charge de la preuve ? C'est à cette question que...