La CGT monte au créneau contre les suppressions de postes chez Enedis

Cette publication provient du site du syndicat de salariés CGT

 

La FNME CGT alerte depuis plusieurs mois sur les conséquences des nouvelles orientations d’Enedis : ce sont 2500 emplois qui vont être supprimés d’ici 2021, (contre 2000 d’ici 2020 annoncés en janvier dernier) dont la grande majorité dans les services techniques. Ces suppressions de postes auront pour corollaire la fermeture de centaines de sites de proximité. 

Cette situation a conduit le Comité Central d’Entreprise à lancer un droit d’alerte économique et social lors de sa séance du 18 avril 2018. Une première depuis la création de la filiale de distribution en 2008 ! 

“Plutôt que de rechercher un compromis, les dirigeants d’Enedis cherchent à se dédouaner de leurs responsabilités en désignant des boucs émissaires : le régulateur, les pouvoirs publics, les nouvelles technologies. Par exemple, le Président d’Enedis déclare que Linky serait le responsable de la casse sociale annoncée et in fine d’une dégradation du service rendu aux usagers !”, dénonce la Fédération Nationale Mines Energie CGT. 

La FNME CGT ne peut accepter que le projet Linky soit aujourd’hui le prétexte à une casse sociale et à la remise en cause du service public, en totale contradiction avec les engagements pris par Enedis d’un effet « neutre » sur l’emploi au lancement du projet. 

Pour la FNME CGT, il est urgent d’exercer un contrôle accru des moyens qui lui sont octroyés et de renforcer ses obligations de service public. C’est aujourd’hui une nécessité pour garantir l’exemplarité d’un outil formidable au service de l’intérêt général. La période 2010/2016 a démontré que c’était possible dans le cadre d’un projet industriel ambitieux. 

Ajouter aux articles favoris
Please login to bookmark Close
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer

Jours fériés, retraites : la CFDT inflexible avec Matignon

A peine installé à Matignon, le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu doit reprendre en main le dossier très sensible de la construction des budgets publics pour 2026. Si l'on en croit les récentes déclarations de sa secrétaire générale, Marylise Léon, il va difficilement pouvoir compter, dans ce cadre, sur le concours de la CFDT. Hier, interrogée sur France Inter, elle a ainsi affirmé qu'elle ne voulait plus entendre parler de la suppression de deux jours fériés...