Cet article est paru initialement sur le site du syndicat de salariés CFE-CGC.
« L’objectif pour nous, avec le Compte personnel d’activité, est la mise en place d’un portail qui rassemblera tous les droits de l’ensemble des actifs. Il s’agit de sécuriser les parcours, mais aussi de créer un outil au service d’une évolution professionnelle des bénéficiaires. Nous voulons permettre une mobilité choisie », explique Franck Mikula, secrétaire national de la CFE-CGC en charge des questions d’emploi et de formation, qui représentait notre organisation lors de la première journée de négociation autour du CPA, le 7 décembre dernier.
« La prochaine séance de négociation aura lieu le 26 décembre prochain, l’objectif étant de parvenir à un accord avant la fin février pour l’intégrer au projet de loi sur la réforme du Code du travail. Mais pour l’instant, le Medef n’est pas très proactif et mon sentiment est que le patronat ne veut pas arriver à un accord », poursuit Franck Mikula.
Rendre accessibles les droits existants La CFE-CGC espère que le futur portail constituera un outil pour augmenter la visibilité des droits des salariés. « C’est indispensable pour que ces droits deviennent effectifs. Pour permettre aux salariés de faire des choix en termes de carrière, il faut prévoir des outils de simulation pour connaître par exemple ses droits à la retraite », estime Franck Mikula.
Pour la CFE-CGC, la mise en place du CPA doit être l’occasion de garantir des droits liés au travail, tout en allégeant les tâches administratives. « Il faut créer une fongibilité asymétrique qui permettrait de gagner des points pour un compte épargne-temps en réalisant des activités d’intérêt général, préconise Franck Mikula. Il faudrait faire en sorte que ces points donnent des droits utilisables dans le cadre de la formation professionnelle.»