Un bilan global positif pour le contrat de sécurisation professionnelle

La direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) a publié, le 25 octobre 2016, une étude sur la contrat de sécurisation professionnelle (CSP). 

 

Une adhésion massive des salariés licenciés au CSP

Selon la DARES, plus de 80% des licenciés s’inscrivant à Pôle emploi sont éligibles au CSP et la quasi-totalité y adhèrent. 

Le CSP est un dispositif qui s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement individuel des salariés licenciés pour motif économique. Cet accompagnement tend à favoriser leur reclassement ou reconversion professionnelle. 

Les bénéficiaires perçoivent une allocation de sécurisation professionnelle (ASP), dont le montant est supérieur à celui du droit commun (ARE). En contrepartie ils ne perçoivent pas le bénéfice des salaires versés pendant le préavis de licenciement. 

 

Des bénéficiaires du CSP satisfaits de leur accompagnement

56% des bénéficiaires du CSP considèrent que l’accompagnement qu’ils ont reçu a amélioré leurs chances de retrouver un emploi contre un peu plus d’un tiers pour les autres demandeurs d’emploi. 

En effet, le suivi par un conseiller unique est fréquent en CSP. De même l’accès à la formation et aux prestations d’accompagnement est plus fréquent en CSP. 

 

Des problèmes de financement

La formation en CSP rencontre des problèmes de financement. En outre, les études sur la formation professionnelle font généralement apparaitre que les moins qualifiés ont moins accès aux formations que les qualifiés. 

Ainsi, globalement, la DARES considère que le dispositif de CSP, dont l’accompagnement doit être intensif et personnalisé, est conforme au cahier de charges. 

L’analyse de la DARES est reproduite ci-après. 

 

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