Cette publication provient du site de l’organisation patronale du transport routier FNTR.
La FNTR se félicite de la prise en compte dans le rapport du député Damien Pichereau sur l’avenir des véhicules utilitaires légers, de ses propositions en faveur d’une régulation plus stricte des VUL non établis.
La FNTR, représentée par le Président de sa Commission Nationale Spécialisée Transport Léger, Gérard Cohen-Boulakia, avait été reçue le jeudi 11 janvier par Damien Pichereau, député en charge du Paquet mobilité européen et de la mission VUL (Véhicules utilitaires légers) pour lui transmettre les conclusions des travaux qu’elle a menés sur l’exploitation des véhicules de moins de 3,5 tonnes dans le transport de marchandises et les positions que les professionnels souhaitaient porter à la connaissance du député tant sur la situation des VUL non établis que sur la logistique du dernier kilomètre en lien avec le développement de l’e-commerce et des plateformes numériques d’intermédiation.
La FNTR demandait de :
- Stopper l’absence de régulation et lutter contre la concurrence déloyale
- Interdire la mention « livraison gratuite » sur les sites de e-commerce
Le rapport remis le 19 avril à la Ministre des Transports comporte six axes de travail :
- Un meilleur contrôle à l’aide d’outils plus connectés ;
- Une professionnalisation des conducteurs ;
- Le renforcement des contrôles ;
- La responsabilisation de l’ensemble des acteurs des chaînes de la logistique ;
- Un verdissement du matériel roulant ;
- Le soutien à apporter aux collectivités locales dans leur gestion de la logistique urbaine.
La FNTR salue la manière dont le Gouvernement s’est emparé de ce segment du TRM et le sérieux et les qualités d’écoute dont a fait preuve le député Damien Pichereau dans le cadre de sa mission. En effet les VUL attendent depuis longtemps des mesures fortes, en particulier sur la concurrence étrangère qu’ils subissent frontalement.
Pour autant, la Fédération regrette que sa proposition de création d’un poste de contrôleur « digital » dans chaque DREAL, n’ait pas été retenue.
La Profession attend désormais la mise en œuvre de ces propositions qui, pour la plupart relèvent du niveau européen, seront portées par la France dans les négociations en cours sur le paquet mobilité présenté le 31 mai 2017 par la Commission européenne.
Celles relevant du plan national vont désormais faire l’objet d’un examen approfondi et pourront notamment trouver leur traduction dans le cadre du projet de loi d’orientation des mobilités.