C’était l’une des négociations salariales les plus suivies du moment : les transports routiers viennent de s’entendre sur une revalorisation de 5 % au 1er février, suivie d’une autre de 1 % au 1er mai.
Trois organisations syndicales de salariés, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC, majoritaires à elles trois, ont finalement décidé de valider la proposition salariale formulée par la FNTR et l’OTRE – l’Union TLF n’ayant pas signé l’accord. Afin de justifier la signature de l’accord par la fédération CFTC des transports, Thierry Douine, son président, a invoqué la politique des “petits pas” : “On ne va pas sabrer le champagne mais les petits pas valent mieux qu’un échec et le maintien des grilles salariales 2021”.
Outre l’accord salarial, trois autres accords ont été validés, emportant un certain nombre d’évolutions en matière de protection sociale complémentaire – au sujet desquelles nous reviendrons en début de semaine prochaine.
Après la signature de ces quatre accords dans les transports routiers, les représentants patronaux et salariaux du secteur vont entamer, sous l’égide du ministère des Transports, une réflexion paritaire destinée à œuvrer à l’amélioration des conditions de travail des chauffeurs routiers : conditions d’accueil chez les clients, temps d’attente, modalités de chargement ou déchargement de la marchandise, notamment. Il s’agit de renforcer l’attractivité des métiers de la logistique et du transport routier – qui peinent à recruter.