Pour Aésio, troisième opérateur mutualiste français – et qui, rappelons-le, est la structure de regroupement des mutuelles régionales Adréa, Apréva et Eovi-MCD – ces derniers jours ont été marqués par une actualité économique et sociale fort chargée.
En premier lieu, le groupe a publié, la semaine dernière, ses résultats pour l’exercice 2022. Il en ressort que s’il a enregistré un chiffre d’affaires en progression d’environ 43 millions d’euros, à 2,074 milliards d’euros, son résultat net a néanmoins clairement été négatif. Le groupe Aésio a en effet fini l’année sur un déficit de plus de 70 millions d’euros, soit un niveau supérieur à celui du déficit de l’exercice 2021 – de l’ordre de 45 millions d’euros. Les dirigeants de l’organisme mutualiste tiennent, certes, à relativiser ce déficit, affirmant qu’il “s’avère moins défavorable qu’attendu, confirmant la maitrise de la trajectoire”.
Dans la foulée de cette annonce pas franchement positive, Aésio a fait parler d’elle chez nos confrères des Echos, au sujet cette fois de ses perspectives d’évolution sociale. Le quotidien économique a fait état de la décision prise par les dirigeants de la mutuelle de diminuer de manière importante les effectifs du groupe. Au total, 600 salariés, sur les quelque 3 500 qu’il compte, vont le quitter, dont 400 au titre de suppressions de postes et 200 au titre de non renouvellement de CDD. Ce plan de suppression d’emplois s’inscrit dans le cadre du plan “Elan 2025” d’adaptation de l’activité du groupe et de redressement de ses comptes.