Le tribunal judiciaire de Chalon-sur-Saône vient de donner raison à Macif concernant l’organisation du télétravail dans l’entreprise. Initialement assigné en justice par l’inspection du travail et l’une de ses sections CGT, le groupe affiche son soulagement.
C’est une bonne nouvelle pour la Macif alors que la ministre du travail l’avait nommément citée comme mauvais élève dans la mise en place du télétravail. Le tribunal judiciaire tranche surtout un point précis du dossier : celui des points d’accueil physiques du groupe. En effet, la direction générale du travail et la section CGT à l’origine de l’assignation reprochaient à la Macif de ne pas avoir suffisamment oeuvré pour favoriser le télétravail des conseillers affectés à ces points d’accueil. La CGT demandait notamment que ces points ne soient accessibles que sur rendez-vous.
Finalement, le tribunal judiciaire admet que toutes les mesures nécessaires ont été prises par le groupe pour garantir la sécurité de ses collaborateurs dans le cadre de la crise sanitaire. De plus, la mission essentielle des points d’accueil physique ne pouvait pas, selon le tribunal, être suspendue au profit d’une mise en télétravail de tous les conseillers.
Le DRH de la Macif, Nicolas Llorens, se réjouit de cette décision qui conforte le groupe dans son choix d’assurer la continuité de l’activité de ses points d’accueil tout en protégeant au maximum les collaborateurs et sociétaires.