Hier, le fonds Ciam, qui détient 1 % de Scor, a fait part de son refus de voir Denis Kessler conserver la présidence du conseil d’administration de Scor, comme ceci est prévu dans le cadre du nouveau schéma de sa succession à la tête du réassureur.
Concrètement, le fonds a appelé, lors de la prochaine assemblée générale de Scor, qui se tient ce mois-ci, à voter contre la réélection de Denis Kessler en tant que président du conseil d’administration. Il a invoqué une gouvernance « défaillante et opaque » afin de justifier son choix, ajoutant que le « fiasco de la succession » de l’actuel PDG ainsi que le cours boursier « désastreux » du groupe n’étaient pas non plus pour rien dans sa décision. Bien en jambes, Ciam en profite pour dénoncer le niveau de rémunération de Denis Kessler, qui va selon lui « à l’encontre du principe d’alignement de la rémunération avec la performance ».
Reste désormais à savoir si l’option défendue par Ciam emportera la faveur de suffisamment de participants à l’AG de Scor. Il reste, certes, encore un peu de chemin à parcourir.