Cet article a été initialement publié sur le site du syndicat de salariés CFDT.
La quatrième réunion de négociation interprofessionnelle sur la santé au travail (22 septembre) était consacrée à la définition de l’offrede services aux entreprises. Après la prévention des risques professionnels, les thèmes abordés suivent donc scrupuleusement l’architecture du texte fourni par la partie patronale à la fin juin.
« Mais cela nous pose un réel problème de méthode, souligne la cheffe de file CFDT Catherine Pinchaut. Nous sommes en désaccord sur le périmètre de l’étendue des risques, ce qui rend difficile un accord sur la façon dont on les prévient. Plus on avance, plus on s’aperçoit que le sujet est extrêmement vaste. » Raison de plus pour ne pas se laisser enfermer dans un canevas réducteur qui laisserait dans l’ombre la réalité du travail et des conditions de travail. « Bien que la prochaine séance soit censée porter sur la qualité de vie au travail – un thème cher à la CFDT –, il sera difficile de ne pas revenir en arrière et travailler sur la manière dont il nous faut appréhender les risques. »
Des pistes pour avancer
La séance a débouché sur la constitution de deux groupes de travail en vue d’approfondir certains chapitres. L’un porte sur la prévention de la désinsertion professionnelle, l’autre sur l’articulation à trouver entre médecine du travail et médecine de ville. Et le calendrier s’est enrichi d’une nouvelle date, le 13 octobre. À propos de l’offre de services, la CFDT appelle à élargir à d’autres acteurs que les services de santé au travail la prise en considération de l’offre de services, par exemple l’INRS, les Carsat ou l’offre venant du secteur privé. L’objectif est de pouvoir répondre aux besoins des TPE et PME avec une offre complète. Les discussions sont loin d’être achevées.