Cette année, la négociation salariale de branche est décidément plus animée encore qu’à l’accoutumée dans les transports routiers.
Réunis lundi dernier pour ce qui devait être une ultime séance de tractations à ce sujet, les représentants patronaux et salariaux ont échoué à se mettre d’accord.
D’un côté, les représentants patronaux (FNTR, Otre et Union TLF) ont proposé une augmentation des minima conventionnels de 5 %, plus 1 % supplémentaire en mai prochain. Ils ont également proposé des améliorations des régimes conventionnels de protection sociale dont bénéficient les salariés. En contrepartie, ils entendaient obtenir un allongement à un mois – contre 7 jours actuellement – du délai de préavis que les conducteurs doivent respecter en cas de démission.
A l’évidence, ces propositions patronales n’ont suscité qu’un enthousiasme limité du côté des représentants des salariés. En effet, d’après plusieurs publications professionnelles du secteur, aucune organisation salariale n’a accepté de s’engager sur les accords présentés en séance. Commentant cette affaire, FO se montre particulièrement critique : “Au final, pour les salariés du transport routier de marchandises, le constat est accablant et affligeant. Ce n’est pas comme cela que nous rendrons nos métiers du transport routier attractifs. Les jeunes ont bien raison…”
Les partenaires sociaux du secteur doivent se retrouver pour ce qui est censée être une – nouvelle – “ultime séance” de négociation vendredi 4 février.