Dans un contexte d’inflation élevée et de hausses fréquentes du SMIC, les négociateurs patronaux et salariaux de la CCN des particuliers employeurs et de l’emploi à domicile et ceux de la CCN des entreprises de services à la personne se sont récemment emparés de l’enjeu des salaires.
Dans le premier cas, il s’agissait de discuter de l’évolution à la fois du salaire horaire minimum conventionnel des assistantes maternelles et de la grille salariale conventionnelle des salariés du particulier employeur. Si l’on en croit la FGTA-FO, ils ont d’une part décidé de revaloriser de 6 % le premier, à 3,36 euros. D’autre part, ils ont actualisé la seconde en fonction des évolutions récentes du SMIC – rappelons que le montant du niveau d’entrée de grille est fixé à 1,02 SMIC.
Dans les entreprises de services à la personne, les partenaires sociaux devaient remettre à jour une grille salariale dont les quatre premiers niveaux avaient été rattrapés par le SMIC. Toujours d’après la FGTA-FO, ils se sont entendus sur une révision de la grille conventionnelle permettant au premier niveau de dépasser quelque peu le SMIC. Si les syndicats ont jugé que le patronat aurait pu se montrer plus généreux, l’accord a toutefois été validé afin de soutenir “une bonne dynamique” de négociation de branche.
