Après les différentes hausses du SMIC intervenues cette année, comme autant de conséquences du niveau relativement élevé de l’inflation, les négociateurs patronaux et salariaux de la CCN de la presse spécialisée ont dû finaliser la négociation salariale conventionnelle qu’ils avaient engagé… en début d’année.
De fait, dans la presse spécialisée, c’est en février dernier que les partenaires sociaux ont engagé leur négociation salariale de branche. Après l’annulation de plusieurs réunions paritaires, ce n’est finalement qu’en septembre dernier qu’ils ont repris le fil de leurs discussions. Lors de cette réunion, les employeurs proposaient une revalorisation de 6,56 % des cinq premiers niveaux de la grille mais ne souhaitaient pas réévaluer les quatre derniers. Cette proposition ne convenait guère aux représentants des salariés.
Lors de la réunion de novembre, les employeurs ont présenté un projet reposant sur une hausse de dix euros de l’ensemble de la grille. Là encore, les syndicats n’étaient guère favorables à cette option. “Cette proposition, acceptable pour les 5 premiers niveaux, ne l’était pas pour les 4 derniers concernant l’encadrement” commente ainsi FO. Après discussions, le patronat de la presse spécialisée concédait de porter à 20 euros la hausse pour les quatre niveaux de l’encadrement. Cette proposition paraissait acceptable à une majorité de représentants des salariés de la presse spécialisée.
Si elle doit s’appliquer au 1er janvier prochain, encore faut-il préciser que les syndicats ont obtenu que la négociation pour 2023 ait lieu au premier trimestre prochain.
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