La DARES a publié le 7 décembre 2016, des données sur la structure des rémunérations dans le secteur privé en 2014.
Selon la DARES, en 2014, dans les entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé, les éléments variables de la rémunération ont représenté en moyenne 19,2 % de la rémunération brute totale.
12,8% de la rémunération en primes et compléments de salaires
En 2014, dans les entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé, la rémunération versée sous forme de primes et compléments de salaire représente en moyenne 12,8% de la rémunération brute totale. 82,8% des salariés ont touché des primes et compléments de salaires en 2014. Dans l’industrie notamment, où la part des primes s’établit en moyenne à 14,2 %, presque tous les salariés en ont bénéficié (93,6 %).
Dans les services marchands, la part de primes atteint 12,6 % de la rémunération et 80,8 % des salariés en bénéficient.
En revanche, dans l’hébergement et restauration, et dans la sphère privée de l’enseignement, la santé et l’action sociale, la part des salariés bénéficiaires de primes est significativement plus faible.
Dans la branche « secteur sanitaire et social » notamment, la part des primes est de 9,4 % et celles-ci ne concernent que 59,7 % des salariés, soit 23 points de moins que la moyenne.
3,4% de la rémunération due à l’épargne salariale
La rémunération des salariés peut être complétée par une prime de participation et/ou d’intéressement dès lors que l’entreprise a conclu un accord et que des sommes ont pu être versées.
Le surcroît de rémunération dû à l’épargne salariale s’élève en moyenne à 3,4 % de la rémunération brute totale versée en 2014 et 48,4 % des salariés en sont bénéficiaires. Il atteint 4,4 % de la rémunération dans l’industrie (tirée par les secteurs cokéfaction raffinage et énergie), et reste plus modeste dans la construction et les services marchands.
L’épargne salariale représente 8,2% dans le secteur des activités financières et d’assurances soit plus du double de ce qui est observé dans l’ensemble du secteur privé.
8,7% de salariés sans rémunération variable
La pratique de la rémunération variable est très répandue dans l’industrie, seuls 2,4 % des salariés de ce secteur n’en bénéficient pas.
Dans la construction et les services marchands, toutefois, cette pratique est moins diffusée avec respectivement 8,4% et 10,6% de salariés qui n’en bénéficient pas.
26,8 % des salariés dans les établissements marchands de l’enseignement, de la santé humaine et de l’action sociale ne bénéficient pas de rémunération variable.