Cette publication provient du site de l’organisation d’employeurs U2P
Dans cette perspective, l’U2P avait fixé deux priorités : le maintien d’une gestion et de conditions financières spécifiques aux travailleurs indépendants ; l’instauration d’une gouvernance permettant une fidèle représentation des travailleurs indépendants.
Conformément à cette réforme, ce 8 janvier a eu lieu l’Assemblée générale constitutive du CPSTI au cours de laquelle les statuts ont été adoptés et les membres du Bureau désignés.
Alors que le nouveau régime aurait nécessité une gouvernance partagée, le Medef et la CPME en ont décidé autrement en faisant obstacle à l’U2P, l’organisation de loin la plus représentative des travailleurs indépendants.
C’est une nouvelle et funeste illustration de la tendance des organisations représentants les grandes et moyennes entreprises à confisquer la parole des artisans, des commerçants, des professionnels libéraux, et globalement des TPE, afin de protéger leurs intérêts.
Ainsi, l’U2P conteste le manque de prise en considération d’un grand nombre de citoyens et d’entreprises de proximité qui contribuent pourtant fortement à la croissance, à l’emploi et à la vie des territoires.
Dans ce contexte, l’U2P surveillera de très près la gestion du CPSTI et défendra fermement les vrais intérêts des artisans, des commerçants et des professionnels libéraux. Elle s’attachera à garantir aux travailleurs indépendants un service de proximité efficace pour leur protection sociale, et rappellera une revendication particulièrement légitime : que l’assiette des cotisations sociales des TI repose uniquement sur leurs revenus et non plus sur la part des bénéfices réinvestis dans l’entreprise.