L’échéance de la mesure de la représentativité des organisations professionnelles, en 2017, contribue à la recomposition du paysage syndical patronal. C’est actuellement au tour de l’hôtellerie de connaître d’importants mouvements de rapprochements d’organisations.
Le syndicat national de la restauration thématique et commerciale (SNRTC), représentant 1700 chaînes et groupes de restauration – cumulant 37000 salariés – vient d’adhérer à l’union des métiers et industries de l’hôtellerie (UMIH), le poids lourd de la représentation patronale dans le secteur. Ce ralliement permet au SNRTC de siéger à la commission sociale de l’UMIH et donc de conserver un droit de regard sur les décisions qu’elle prendra lors des négociations paritaires.
Cette adhésion n’arrive pas seule. La confédération des professionnels indépendants de l’hôtellerie (CPIH), qui revendique 20000 adhérents, rejoint également l’UMIH. Pour cette dernière, il s’agit d’une belle prise de guerre, dans la mesure où, jusqu’à présent, la CPIH avait fait le pari de prendre part à une représentation hotelière indépendante, le groupement national des indépendants (GNI), qui comptait notamment le Synhorcat.
L’UMIH fait donc coup triple dans cette affaire : deux nouveaux adhérents et un concurrent fortement diminué.