Cet article provient du site de l’organisation d’employeurs CPME.
Après avoir subi le mouvement des gilets jaunes fin 2018, les entreprises sont à nouveau touchées un an plus tard, par les grèves et les blocages à répétition. Or, et indépendamment du fait que les salariés qui viennent travailler sont les premiers pénalisés, cette période est cruciale pour toute une partie des entreprises pour lesquelles les fêtes de fin d’année représentent une partie vitale de leur chiffre d’affaires.
En cette période compliquée pour l’économie française, la CPME a interrogé les chefs d’entreprises sur l’impact des blocages actuels. Les résultats de l’enquête sont édifiants. Une très forte majorité des TPE-PME (80 %) sont impactées, plus ou moins directement, par les grèves. Une sur deux déplore une baisse de son chiffre d’affaires, une perte qui, dans la plupart des cas, ne pourra pas être compensée dans les jours et semaines à venir. Si le mouvement devait perdurer, ce sont des investissements qui seraient remis en cause pour 38% des dirigeants. 16% des entreprises craignent même d’être dans l’incapacité de maintenir la totalité des emplois. Dans ce contexte, la CPME se félicite de que le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, et la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, Agnès Pannier-Runacher, aient entendu la Confédération des PME et décidé de réactiver les mesures d’étalement fiscales et sociales, et de chômage partiel mises en place lors du mouvement des gilets jaunes.