Le conseil exécutif du Medef ayant accordé, lundi, sa confiance à Geoffroy Roux de Bézieux, ce dernier se trouve désormais porté par une dynamique plus positive que celle qu’il connaissait jusqu’alors.
Au lendemain de la décision du conseil exécutif, Patrick Martin, le président du Medef Auvergne-Rhône-Alpes, qui se présentait avec deux co-listiers : Pierre Brajeux et Fabrice le Saché, a annoncé son ralliement à M. Roux de Bézieux. Si l’on en croit l’agence Reuters, ce ralliement est important pour le candidat à la présidence, car il lui permet de revendiquer “les deux tiers des sièges des Medef territoriaux”, soit “170 votes” – pour rappel, l’assemblée générale compte 556 électeurs.
En marge de ce ralliement, la fédération du bâtiment (20 voix) a commencé, par la voix de son président Jacques Chanut, à faire savoir qu’elle voyait d’un fort mauvais oeil le spectacle de désunion offert par le Medef. Cité par le Figaro, M. Chanut a estimé que le vote du conseil exécutif devait ouvrir la voie à la fin des divisions : “Il faut que l’unité se refasse” a-t-il en effet déclaré. Or, il est peu probable que cet appel à l’union soit prononcé au bénéfice du perdant du vote du conseil exécutif. Ceci peut alors laisser penser que le bâtiment pencherait pour Geoffroy Roux de Bézieux. La FFB doit officialiser son choix demain.
Après avoir dû encaisser la multiplication des soutiens à Alexandre Saubot les semaines précédentes, Geoffroy Roux de Bézieux revient décidément en force dans la compétition électorale pour la présidence du Medef.