Pour les JO, les petites entreprises veulent leur part du gâteau

Cet article vient du site de l’organisation d’employeurs U2P.

Dans 5 ans, la France accueillera les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, une échéance d’envergure mondiale, aux enjeux colossaux, pour laquelle tous les acteurs se préparent déjà. Avec un mot d’ordre : des Jeux économiquement et socialement responsables qui doivent faire une large place aux artisans, commerçants et professionnels libéraux. 

Cet engagement s’est concrétisé par la signature d’une charte, le 19 juin 2018, entre les organisations patronales (dont l’U2P) et syndicales de salariés d’une part, et d’autre part le Comité d’organisation des Jeux et SOLIDEO, qui assure en particulier la supervision de 39 projets d’infrastructures ainsi que la maîtrise d’ouvrage du village olympique et du village des médias. 

Cette charte met l’accent sur trois axes prioritaires : la possibilité d’accéder aux marchés pour toutes les entreprises et particulièrement les TPE-PME et les entreprises de l’économie sociale et solidaire ; l’insertion des publics fragiles, éloignés de l’emploi ou en situation de handicap ; le respect des conditions de travail. 

En pratique, l’objectif fixé est de confier au moins 25 % du montant global des marchés à des TPE-PME et à des entreprises de l’ESS. Les principaux secteurs concernés seront la construction, l’organisation et le tourisme. Des domaines dans lesquels l’excellence de l’artisanat (bâtiment, alimentation…), du commerce de proximité (hôtellerie-restauration…) et des professions libérales (architectes, géomètres…) n’est plus à démontrer. 

En chiffres 

En tout, quelques 150 000 emplois devraient être directement mobilisés par les Jeux : environ 12 000 dans la construction, 60 000 dans le tourisme et 78 000 dans l’organisation. Ces deux derniers secteurs seront très fortement sollicités en 2024, contrairement à la construction dont la mobilisation doit être échelonnée jusqu’en 2023. 

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