PLFSS 2025 : le gouvernement prêt à des concessions sur les hausses de cotisations

Alors que le Parlement continue d’examiner – avec des perspectives fort incertaines – le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, Laurent Saint-Martin, le ministre du Budget et des Comptes Publics, s’est exprimé, hier sur LCI, au sujet de la partie recettes de ce texte.

D’une part, il s’est positionné au sujet de la demande formulée par Patrick Martin, le président du MEDEF, d’une mise en place d’une forme de TVA sociale afin d’accroître les ressources de la Sécurité sociale sans alourdir le coût du travail. Le ministre du Budget a clairement écarté cette idée. “Si vous augmentez la TVA sociale, vous frappez tout le monde, tous les consommateurs” s’est-il justifié.

D’autre part, Laurent Saint-Martin est revenu sur la volonté du gouvernement de remettre en cause certaines exonérations de cotisations sociales. Il a fait savoir que l’exécutif était prêt à faire des concessions en la matière. Afin de ne pas “pénaliser les salariés au SMIC” – ou plutôt : leurs employeurs, soit dit en passant – il pourrait accepter que ces remises en cause d’exonérations portent non plus sur les 4 milliards d’euros prévus dans le cadre du PLFSS 2025 mais ” seulement [sur] la moitié, 2 milliards d’euros”.

Ajouter aux articles favoris
Please login to bookmark Close
0 Shares:
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pourriez aussi aimer
Lire plus

Catégories objectives : le juge rappelle que le mauvais choix de critère peut coûter cher

Les professionnels de la protection sociale complémentaire (PSC) collective le savent, la définition des catégories objectives de salariés en entreprise est un enjeu majeur de sécurité juridique. En l'absence de conformité, le contrat santé et/ou prévoyance mis en place dans l'entreprise abandonne son caractère collectif. Les cotisations patronales perdent alors leurs exonérations de charges et l'Urssaf peut procéder à un redressement en cas de contrôle. C'est justement ce qu'a subi une entreprise de la métallurgie...