Cet article provient du site du syndicat de salariés UNSA.
Dans cette Europe aujourd’hui confinée et après l’échec du sommet européen du 26 mars dernier, il est urgent de faire de la nouvelle réunion de l’Eurogroupe du 7 avril et du prochain Sommet européen du 9 avril une réussite à mettre au crédit de la solidarité européenne dont dépend l’avenir de l’Europe.
L’UNSA, aux côtés de la Confédération Européenne des Syndicats (CES), salue l’annonce de la Commission européenne d’un nouveau mécanisme de solidarité financière qui incarne cette Europe sociale et solidaire à laquelle nous aspirons.
Ce dispositif baptisé SURE, qui fonctionnerait comme un système de réassurance chômage, doit permettre de lever 100 milliards de dollars destinés à prévenir les licenciements massifs engendrés par l’épidémie et les confinements mais aussi à assurer les plans nationaux de soutien à l’économie et de maintien de l’emploi.
L’UNSA appelle le gouvernement français à soutenir ce nouveau plan, et notamment ce nouvel outil, en veillant notamment à ce que l’ensemble des États membres se dotent de dispositifs pour garantir les travailleurs touchés de plein fouet, que tous les travailleurs quel que soit leur statut soient protégés, que les aides aillent aux entreprises qui sauvent les emplois et que les partenaires sociaux soient associés aux décisions à tous les niveaux.
C’est sur cette base que l’UNSA s’est adressée à Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie et des finances, afin que cet instrument soit adopté par l’Eurogroupe ce mardi 7 avril et par le Conseil européen le 9 avril.