Cette publication a été initialement publiée sur le site du syndicat de salariés CGT.
La négociation s’est ouverte aujourd’hui dans un flou savamment orchestré par le patronat. Elle doit fixer les dispositifs et le règlement concernant le nouveau régime unifié qui va se substituer aux régimes de retraite complémentaire Agirc et Arrco.
Ce régime est déficitaire, dès sa création, par le manque de volonté du Medef de ne pas ouvrir le débat sur une augmentation des cotisations qui aurait permis d’équilibrer le régime. De ce fait, le niveau des pensions deviendrait la seule variable d’ajustement.
Il s’agit de choix purement idéologiques qui programment à terme une baisse générale du montant des pensions.
À cela s’ajoute la décision du patronat de refuser le maintien de la valeur absolue du point et pas seulement par rapport à l’inflation.
Seule la CGT s’y est opposée.
Nul doute que ces orientations risquent de constituer un point d’appui et un modèle à l’approche de la future réforme du système de retraite désirée par le gouvernement en 2018.
Une ultime séance de négociation aura lieu le 17 novembre 2017.
La CGT portera des propositions de progrès social, comme l’ouverture du droit à la réversion dès 55 ans qu’elle a réussi à gagner aujourd’hui.
D’ores et déjà, la CGT appelle les salariés, les retraités, les privés d’emploi à participer à la mobilisation unitaire du 16 novembre pour faire exiger une protection sociale de haut niveau.