Micmac syndical au Crédit Agricole sur fond d’augmentations refusées

Cette publication provient du site du syndicat de salariés FO

 

La communication externe du Crédit agricole vante régulièrement la solidité financière du groupe, sa réactivité vis‐à‐vis de la prime Macron et son dialogue social riche. 

Mais il y a celle distillée dans les salons feutrés de la FNCA auprès des représentants syndicaux lorsqu’il s’agit de parler augmentations salariales : un discours qui évoque en vrac les obligations réglementaires fragilisant potentiellement le groupe et les Caisses régionales pour justifier la volonté de limiter l’augmentation salariale pour 2019 à 0,30%. 

Ce contexte a contraint les 4 organisations syndicales représentatives (FO, CFDT, SNECA CGC et SUDCAM) à quitter la table des négociations à plusieurs reprises. 

Malgré des résultats pharaoniques salués par ailleurs médiatiquement, un CICE transformé en allègement de charges pérennes et taux d’impôts sur les sociétés en forte baisse, nos dirigeants se refusent à rouvrir des négociations salariales équitables. Bien entendu, sauf pour eux qui n’hésitent pas à s’attribuer sans sourciller certaines augmentations plus que confortables. 

Le dialogue social au Crédit agricole est donc en rupture depuis le début de l’année alors que celui‐ci s’autoproclame comme le modèle social ultime. 

Ajouter aux articles favoris
Please login to bookmark Close
0 Shares:
Vous pourriez aussi aimer

L’examen du PLFSS 2026 reporté au lundi 27 octobre

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2026 (PLFSS 2026) devait être examiné en commission des affaires sociales à partir du jeudi 23 octobre 2025. Mais une lettre rectificative concernant l'insertion de la suspension de la réforme des retraites dans le texte impose de revenir à zéro. Le tout nouveau PLFSS 2026 doit donc être réexaminé en conseil des ministres et redéposé à l'Assemblée nationale. Conséquence directe : tout le processus est à...