Cet article provient du site du syndicat de salariés UNSA.
L’Unedic a analysé dans son étude d’impact les conséquences de la réforme de l’assurance chômage annoncée en juin 2019. Les plus fragiles et précaires seront grandement pénalisés !
Selon l’Unedic, d’ici 2022, le nombre de chômeurs indemnisés baissera de 210 000.
Bonne nouvelle pour les concernés ? Résultat d’un retour à l’emploi de qualité ?
Non, simple conséquence mécanique du durcissement des nouvelles règles concernant notamment l’ouverture des droits, le changement de mode de calcul de l’allocation ou bien encore la durée d’indemnisation.
Alors que l’accompagnement des demandeurs d’emploi devrait être une priorité, le gouvernement en rajoute avec la baisse du financement de Pôle Emploi par l’État.
En effet, dans le cadre de la négociation concernant la convention tripartite État – Unedic – Pôle Emploi pour 2019 – 2022, l’État prévoit de baisser sa subvention sur cette période, tout en contraignant l’Unedic, dans le même temps, à augmenter sa contribution financière à Pôle Emploi de 10 à 11 % de ses ressources.
Pour l’UNSA, si la baisse statistique du nombre de chômeurs aura bien lieu, elle masque la cruelle réalité : ce sont les plus précaires qui vont payer la note !