L’UNSA réclame plus de prévention contre les violences sexistes au travail

Cette publication provient du site du syndicat de salariés UNSA.

60 % des Européennes ont déjà été victimes d’une forme de sexisme ou de harcèlement sexuel au travail au cours de leur vie professionnelle, dont 21 % au cours des 12 derniers mois. Tel est le constat alarmant posé par la Fondation Jean Jaurès dans une étude européenne sur les violences sexistes et sexuelles au travail faites aux femmes, publiée le 14 octobre 2019. 

Parce que ces violences sont inacceptables et parce qu’elles impactent la vie des travailleuses, l’UNSA, conformément à sa résolution de congrès de Rennes rappelle ses exigences en matière de lutte contre le sexisme : 

  1. Mise en place de référent.e.s formé.e.s et indépendant.e.s de l’employeur.euse pour accompagner les victimes et alerter les employeurs.euses ;
  2. Faire de la prévention des violences sexistes et sexuelles un sujet obligatoire de négociation dans toutes les entreprises et la Fonction publique ;
  3. Former l’ensemble des professionnel.le.s (RH et managers, inspectrices et inspecteurs du travail, magistrat.e.s, personnels de santé, d’éducation et de sécurité…) et les représentant.e.s du personnel ;
  4. Ajouter ce thème supplémentaire de négociation sur les violences sexistes et sexuelles aux accords Égalité professionnelle et qualité de vie au travail (EPQVT), et en faire ainsi un thème obligatoire au même titre que la suppression des écarts de rémunération.

De son côté, l’UNSA poursuit son engagement à développer des campagnes d’éducation et de sensibilisation auprès de ses militantes et militants, à promouvoir une approche de tolérance zéro contre la violence et le harcèlement contre les femmes, à dénoncer la loi du silence et à condamner tout comportement sexiste. 

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