Cet article a été initialement publié sur le site du syndicat de salariés Unsa.
À compter du 24 avril, les travailleurs dits prioritaires de 55 ans et plus (agents d’entretien, salariés des abattoirs, caissières, etc) pourront se faire vacciner prioritairement. Pour l’UNSA, il faut protéger tous les travailleurs les plus exposés quel que soit leur âge.
Alors que la vaccination est d’ores et déjà ouverte aux personnes de 55 ans et plus, le Gouvernement a décidé d’accorder une priorité à la vaccination pour quelques 400.000 travailleurs couvrant une vingtaine de métiers présentant des risques de contamination plus élevés.
Afin de faciliter cet axe de la stratégie nationale de vaccination, le Gouvernement a demandé aux employeurs d’en faciliter l’accès « aux salariés prioritaires sur leur temps de travail ». Si cette disposition était déjà prévue dans une ordonnance autorisant les services de santé au travail à vacciner contre la COVID 19, il apparait absolument nécessaire que les employeurs jouent le jeu. Pour l’UNSA, la vaccination de masse est en effet, et à ce jour, le meilleur moyen de protéger collectivement les travailleurs.
Si l’UNSA comprend la stratégie de vaccination par tranche d’âge, s’agissant des publics éligibles à la vaccination prioritaire, l’UNSA souhaite que le Gouvernement aille plus loin en autorisant les travailleurs identifiés quel que soit leur âge, et ce en raison d’un risque accru de contamination en raison de l’activité professionnelle.