Cette publication provient du site du syndicat de salariés Unsa.
Après de nombreux mois d’un silence assourdissant de la part du Gouvernement et de nombreuses démarches des signataires du protocole « Laforcade » de mai 2021, le Premier ministre a fait des annonces lors d’un déplacement à Châtenay- Malabry dans une maison d’accueil spécialisée le lundi 8 novembre.
A savoir :
- l’extension de l’accord du Ségur de la Santé à 20 000 soignants supplémentaires, salariés des établissements pour personnes en situation de handicap,
– l’anticipation du versement de la revalorisation de 183 euros nets mensuels au 1er novembre, et non comme prévu initialement au mois de janvier 2022, - des propositions de formations courtes qualifiantes.
L’UNSA, considérant l’urgence de valorisation salariale des personnels du secteur sanitaire et médico-social exerçant dans les structures pour les personnes handicapées, avait signé avec ses syndicats, le protocole d’accord dit « Laforcade ».
Le ministre des Affaires Sociales et de la Santé avait d’ailleurs indiqué au moment de la signature de ce protocole qu’une conférence sociale débuterait en septembre pour traiter de l’ensemble des professionnels des métiers de l’accompagnement.
L’UNSA demande au Gouvernement de respecter ses engagements.
Les annonces du Premier ministre méritent d’être examinées en profondeur car il ne suffit pas de résoudre les urgences.
L’UNSA demande au Gouvernement de :
- respecter ses engagements en matière de revalorisations salariales et ne pas créer un secteur médico-social à plusieurs vitesses
- réunir avant la fin de l’année une conférence sociale pour mettre fin aux distorsions générées par le Ségur de la Santé
- prévoir un plan pluriannuel de recrutement tout en rénovant la formation initiale des professionnels.
Les annonces ne suffisent pas – L’Heure est aux actes.