Cette publication provient du site du syndicat de salariés Unsa.
Plusieurs fois reportée depuis le mois d’octobre 2020, la baisse de l’indemnisation des salariés en activité partielle est effective depuis le 1er juillet. Pour l’UNSA, cette diminution est injuste et inacceptable.
Depuis le 1er juillet, l’indemnité des salariés en activité partielle (hors APLD) correspond à 60% de la rémunération brute, soit 72% du salaire net.
Pour les salariés des secteurs les plus touchés par la crise sanitaire, l’indemnisation se maintient à 70% du salaire brut (84% du salaire net) encore quelques mois.
Le Gouvernement justifie cette baisse par le fait que les aides liées à la crise sanitaire doivent diminuer progressivement au sortir de la crise.
Or, en étant désormais fixée à 60% du salaire brut, l’indemnisation des salariés en activité partielle est inférieure à celle d’avant crise, à savoir 70% du salaire brut.
De plus, même si le remboursement des indemnités pour les employeurs diminue également de manière progressive, l’indemnisation de l’activité partielle sera, à l’automne prochain, plus généreuse pour les entreprises qu’avant la crise, alors qu’elle le sera moins pour les salariés !
L’UNSA interpelle une nouvelle fois le ministère du Travail sur ce sujet.
Pourquoi ce “deux poids, deux mesures’’ ? Cette baisse est injuste et inacceptable pour les travailleurs qui ont déjà suffisamment souffert depuis plus d’un an.