Cet article est initialement paru sur le site du syndicat de salariés CGT
Alors que ce 27 mars débute à l’assemblée nationale l’examen de la proposition de loi sur le secret des affaires, 50 personnalités, dirigeant.e.s d’ONG, de syndicats et 20 sociétés de journalistes ont lancé une pétition appelant les député.e.s à ne pas adopter en l’état cette directive. Parallèlement, plusieurs député.e.s ont déposé des amendements pour restreindre le champ d’application de la directive afin d’empêcher les poursuites de syndicalistes, lanceurs d’alerte, d’ONG ou de journalistes.
Ce 27 mars débute à l’assemblée nationale la loi sur le secret des affaires. Discrète et expresse, cette proposition de loi sera adoptée courant avril, sans aucun débat public, alors qu’ONGs, syndicats, journalistes et citoyen.ne.s ont à plusieurs reprises eu l’occasion de dénoncer le danger pour les libertés qu’elle représente.
En l’espèce, 50 personnalités, dirigeant.e.s d’ONGs et de syndicats, ainsi que 20 sociétés de journalistes ont lancé une pétition appelant les député.e.s à ne pas adopter en l’état cette directive. Cette pétition a déjà recueilli plus de 143 000 signatures en une semaine !
Par ailleurs, plusieurs député.e.s ont déposé des amendements pour restreindre le champ d’application de la directives aux seuls acteurs économiques concurrentiels, afin d’empêcher les poursuites de syndicalistes, lanceurs d’alerte, d’ONGs ou de journalistes.
Pour garantir l’intérêt général, le respect de la liberté d’expression et de la presse, la CGT appelle solennellement les député.e.s à voter ces amendements. Ne laissons pas les multinationales et les banques d’affaires imposer la loi du silence !
Signez la pétition en cliquant ici. Pour regarder les amendements portés par la coalition, cliquez ici.